Époké, la gestalt en entreprise
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« Cette entreprise est dans une situation critique. La compétition est rude avec les concurrents nationaux et internationaux et la pression est forte parce que les résultats financiers se dégradent année après année. Le DG de l’entreprise insiste pour « vraiment avancer sur le leadership des membres du comité de direction » et concentrer le travail sur eux.
Je me rends compte assez vite que je ressens de l’agacement à écouter ce DG qui semble mettre toute la responsabilité du « non changement » sur les épaules de son comité de direction… Et je décide de le confronter à ce sujet : « Je vous écoute depuis le début de notre échange et je me rends compte que je commence à ressentir de l’agacement. J’ai l’impression que vous allez m’imposer un processus de coaching avec lequel vous êtes à l’aise. Mais sans vous engager vous-même dans ce processus… Et j’imagine que vous allez essayer de me contrôler dans mon job de coach… ».
Passé le moment de la surprise, le DG me confie qu’il a lui-même besoin de soutien pour se confronter aux membres de son comité de direction et pour accueillir pleinement leurs idées. Nous décidons de prendre en compte cet aspect pour commencer à co-créer le dispositif de coaching d’équipe.
L’apport de la Gestalt
Ce client était prêt à s’engager personnellement tout en étant toujours dans une forme de contrôle et de maîtrise. Le coach gestaltiste s’implique ici en énonçant ce que la situation lui fait vivre. La confrontation est ainsi privilégiée afin de faire bouger l’équipe de direction.
Dans cette organisation engagée dans la protection juridique des adultes vulnérables et de la protection de l’enfance, les travailleurs sociaux qui assument l’essentiel de ces missions affrontent la détresse, la souffrance voire la violence des publics qu’ils accompagnent. De cette impossibilité à « sauver » tout le monde, naît une certaine frustration, jusqu’à une perte de sens. Ils ont alors tendance à renvoyer la responsabilité de leurs difficultés, de leurs échecs sur l’institution qui les emploie. L’employeur apparaît dès lors comme une sorte d’exutoire aux revers subis et à la colère renfermée.
« Le bras de fer permanent entre les professionnels de terrain et la hiérarchie qui incarne la fonction employeur devient à la longue difficile à soutenir. D’où une recherche chez les cadres du compromis permanent, et même une tendance au recul devant l’adversité qui conduit parfois à la compromission. En tant que Directeur, je ne pouvais pas laisser mon équipe de cadres fonctionner ainsi.
J’ai pris connaissance par hasard d’un stage d’Epoké qui, à travers l’approche gestaltiste, proposait un accompagnement collectif intitulé « Oser la confrontation pour transformer son environnement de travail ». Trois journées d’accompagnement par Epoké, entrecoupées d’inter-sessions de réflexion et de travail collectif, ont eu lieu avec l’équipe des cadres au complet. A leur issue, les positionnements individuels ont évolué, la cohésion de groupe s’en est trouvée renforcée. Avec désormais, une capacité pour chacun à dire les choses, à imposer des limites, à faire face aux assauts et à ne plus tout accepter. »
Dans cette organisation engagée dans la protection juridique des adultes vulnérables et de la protection de l’enfance, les travailleurs sociaux qui assument l’essentiel de ces missions affrontent la détresse, la souffrance voire la violence des publics qu’ils accompagnent. De cette impossibilité à « sauver » tout le monde, naît une certaine frustration, jusqu’à une perte de sens. Ils ont alors tendance à renvoyer la responsabilité de leurs difficultés, de leurs échecs sur l’institution qui les emploie. L’employeur apparaît dès lors comme une sorte d’exutoire aux revers subis et à la colère renfermée.
« Le bras de fer permanent entre les professionnels de terrain et la hiérarchie qui incarne la fonction employeur devient à la longue difficile à soutenir. D’où une recherche chez les cadres du compromis permanent, et même une tendance au recul devant l’adversité qui conduit parfois à la compromission. En tant que Directeur, je ne pouvais pas laisser mon équipe de cadres fonctionner ainsi.
J’ai pris connaissance par hasard d’un stage d’Epoké qui, à travers l’approche gestaltiste, proposait un accompagnement collectif intitulé « Oser la confrontation pour transformer son environnement de travail ». Trois journées d’accompagnement par Epoké, entrecoupées d’inter-sessions de réflexion et de travail collectif, ont eu lieu avec l’équipe des cadres au complet. A leur issue, les positionnements individuels ont évolué, la cohésion de groupe s’en est trouvée renforcée. Avec désormais, une capacité pour chacun à dire les choses, à imposer des limites, à faire face aux assauts et à ne plus tout accepter. »
« À la 3ème séance, Patrick me raconte que son groupe lui demande de réduire les coûts de fonctionnement en procédant à un plan de licenciement : il est abattu, il pense que ce n’est pas la bonne solution. J’observe que son dos se voûte, sa tête se penche en avant, sa voix s’affaiblit.
Les formateurs sont clés : ils nous aident à cheminer vers notre propre style et trouver ce qui nous singularise. C’est très ancré dans le réel et dans l’entreprise ; cela aide à se repérer et voir comment aborder tous les sujets. »
« Je voulais continuer à utiliser la Gestalt dans le monde professionnel. J’ai fait cette formation : c’est participatif. On apporte ce que l’on est, ce que l’on fait et on avance dans la co création. La mise en situation n’est jamais jugeante. On est responsabilisé car on est actif.»
« Cette formation m’a libérée. Elle m’a permis d’être plus centrée sur moi-même et non pas sur une méthode théorique de coach. Le meilleur outil du coach, c’est le coach et c’est ce que j’ai trouvé. »
« Une formation excellente à tous les niveaux. Des intervenants très généreux ; un vrai partage au service de notre formation. Je me sentais en sécurité, en confiance, car ils ont de la bienveillance. J’ai osé me lancer.»